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Continuer de pédaler

Aujourd’hui, je me rends compte que 405 personnes sont abonnées à ma page Facebook !  Ce week-end passé, j’attendais de passer le cap des 400 et tout à coup… 405 !

Alors je me demande pourquoi publier des nouvelles sur Facebook (et accessoirement sur mon site pour les personnes non inscrites sur Facebook) ?

D’abord pour donner de mes nouvelles à ceux qui me connaissent. Oui, je suis toujours heureuse de savoir que des personnes pensent à moi et sont inquiètes que ma situation évolue dans le bons sens. C’est toujours agréable de livrer de bonnes nouvelles, je les répète facilement, de vive voix ou par téléphone. En revanche, quand les nouvelles sont moins bonnes, quand je suis dans l’attente, il est difficile de répéter à chaque interlocuteur les mêmes phrases qui sont autant de lames que l’on retourne dans mon esprit.

C’est aussi le fait de partager avec des personnes que je ne connais pas, mais qui suivent le même chemin que moi, un parcours de soins avec ses interrogations, ses espoirs et ses déconvenues. Peut-être aussi des personnes qui tiennent la main d’un malade. C’est un témoignage. Je ne sais pas si dans mon cas, cela peut apporter de l’espoir, du réconfort. Peut-être surtout aux malades en début de parcours : ce n’est pas parce que le médecin a prononcé le mot « cancer » que l’on est fini, plus de huit ans que ça dure. Et que je vis, bien, malgré tout.

Pour moi, c’est certainement prendre conscience. L’écriture a sans doute cette vertu de m’aider à comprendre ce qui m’arrive. Mettre en mots mes maux, ma détresse, ma colère parfois, c’est leur permettre de sortir de moi, c’est les aider à partir, c’est me purger. C’est me soulager et repartir pour un moment. Poser mon sac rempli d’interrogations. Livrer mes angoisses. Me relever, toujours.

Enfin, et ce n’est pas la moindre de raisons, c’est préserver mes tout proches, ceux que j’aime appeler mer chers et tendres, le premier cercle. Si je m’épanche ici, c’est moins sur eux. Ils n’ont pas besoin que je leur dire que je suis inquiète pour le savoir.

« La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre. », aurait dit Albert Einstein. C’est pas faux !

 

 

Sinon, rien à voir, sauf le vélo : j'adore ce film.

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